La planète va mal. Une mystérieuse bactérie dégrade les hydrocarbures. Cette « maladie du pétrole » provoque pénuries et restrictions dans le quotidien, ce qui réjouit les militants de Planet Reboot dont Tess fait partie. D’autres phénomènes inexpliqués se produisent un peu partout : disparitions d’adolescents, vols sans effraction de médicaments. Tess semble être seule à percevoir devant une pharmacie une ombre cambrioleuse qu’elle reverra lors d’autres incidents et qu’elle surnomme la murène. Une policière qui la croit mène discrètement une enquête. Alors que l’adolescente nage en plein bonheur avec l’amour de sa vie, Léonor, celle-ci fait partie « du grand départ » : les « disparus du 4 Juillet ».
Le roman surfe sur les préoccupations actuelles, mêlant habilement science-fiction, militantisme écologique, manifestations avec charges de CRS et fichage policier, pandémie, amour saphique, désarroi silencieux des politiques devant l’inexplicable… Soutenue par ses parents et ses amis, l’héroïne résolue assume ouvertement son amour passionné comme la recherche de ses origines. Le roman demeure optimiste grâce à une aide inattendue, déclic pour inciter les humains à sauver leur planète. Il pose un regard positif sur de possibles formes d’intelligences dans l’univers. L’intrigue est bien menée, mystérieuse sans jamais être anxiogène sur l’avenir de la Terre. (A.T et A.E)