Émancipée par la mort de sa mère, Mary Bennet, célibataire proche de la quarantaine, fille bien née d'une famille anglaise, se distingue par ses manquements aux us et coutumes de la bonne société. Vivre seule ? en 1814 ? et vouloir connaître, voire partager, la vie des pauvres (dont elle lit le difficile parcours dans les écrits d'un célèbre et séduisant journaliste) semble d'une extravagance extrême. Elle en paiera le lourd tribut, et bien des surprises l'attendent? Lors de son enlèvement, elle découvre le sort funeste d'enfants exploités par un apothicaire pervers, mais aussi l'authenticité des liens familiaux et amoureux. Délaissant le roman historique (Le serpent d'Alexandrie (Antoine et Cléopâtre ; T.II), NB janvier 2010), la prolifique Australienne imagine cette fois une suite au célèbre Orgueil et préjugés de Jane Austen. Las le défi littéraire tourne court, les aventures de Mary évoluent selon une trame d'une affligeante platitude. Prétexte du récit, la situation sociale n'est guère évoquée. De nombreux personnages étrangers à l'histoire de cette héroïne fantasque et puérile égarent le lecteur ballotté dans une invraisemblable histoire au dénouement caricaturalement convenu et moral. (source : les-notes.fr)