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Titre : | L'autre nom du bonheur était français |
Auteurs : | Shumona Sinha, Auteur |
Editeur : | [S.l.] : Éditions Gallimard, 2022 |
Collection : | Blanche |
ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-07-298150-0 |
Format : | 1 vol. (208 p.) / 21 cm |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Exil ; écrivain ; autobiographie ; Inde ; Langue |
Issue d’une famille éduquée de la classe moyenne de Calcutta, Shumona Sinha se passionne très tôt pour les mots et se nourrit des grands auteurs étrangers. Jeune adulte, elle décide de ne plus écrire qu’en français. Installée à Paris, elle découvre, émerveillée, l’effervescence des milieux artistiques, devient traductrice puis écrivaine primée. Mais le quotidien lui rappelle qu’elle est toujours catégorisée.
Dans ce livre de réflexion autobiographique, l’auteure (Apatride, Les Notes janvier 2017) nous montre comment le français est devenue par choix sa langue vitale et vivante, celle qui lui a permis de s’éloigner d’une mère toxique et du carcan de la société patriarcale indienne, de renaître, de s’émanciper, de s’exprimer pleinement, au point de mettre à distance sa langue natale, le bengali, et son pays d’origine, l’Inde. Mais bien que reconnue, elle se sent toujours considérée comme l’écrivaine exotique, l’exilée qui ne fera jamais partie des écrivains français pur souche, celle à qui on rappelle brutalement qu’elle est « une femme prolétaire, noire et sans homme ». Elle retrouve sa ferveur militante de jeunesse quand elle dénonce le racisme ordinaire, le sexisme violent et la montée des extrêmes. Son ressenti est exacerbé et abrupt, à la hauteur de sa désillusion, on peut s’en agacer. Elle restera sans doute toujours à la frontière des deux mondes. Ce récit très particulier s’adresse aux fidèles de Shumona Sinha et incite ceux qui ne l’ont pas lue à découvrir ses romans. (A.-M.Gi. et M.-F.C.)
Dans ce livre de réflexion autobiographique, l’auteure (Apatride, Les Notes janvier 2017) nous montre comment le français est devenue par choix sa langue vitale et vivante, celle qui lui a permis de s’éloigner d’une mère toxique et du carcan de la société patriarcale indienne, de renaître, de s’émanciper, de s’exprimer pleinement, au point de mettre à distance sa langue natale, le bengali, et son pays d’origine, l’Inde. Mais bien que reconnue, elle se sent toujours considérée comme l’écrivaine exotique, l’exilée qui ne fera jamais partie des écrivains français pur souche, celle à qui on rappelle brutalement qu’elle est « une femme prolétaire, noire et sans homme ». Elle retrouve sa ferveur militante de jeunesse quand elle dénonce le racisme ordinaire, le sexisme violent et la montée des extrêmes. Son ressenti est exacerbé et abrupt, à la hauteur de sa désillusion, on peut s’en agacer. Elle restera sans doute toujours à la frontière des deux mondes. Ce récit très particulier s’adresse aux fidèles de Shumona Sinha et incite ceux qui ne l’ont pas lue à découvrir ses romans. (A.-M.Gi. et M.-F.C.)
Exemplaires
Code-barres | Cote | Localisation | Section | Disponibilité |
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A0760231762 | 848.03 SIN A | Bihorel | Documentaires | Disponible |