«Je prends la tête de Pierre entre mes mains, je lui prends les oreilles et le nez en lui demandant des trucs idiots : - Fais le chat, fais le gendarme avec l'accent du Midi, fais le mignon, s'il te plaît, vas-y, fais-le !Mais Pierre ne peut pas faire ici, en prison, ces choses de notre vie.Alors, j'apprends à le toucher avec mon stylo, d'une manière très pudique car je crains la censure du courrier. La censure est aussi le prétexte qui me permet d'éviter de lui écrire l'amour physique.J'apprends à ne plus désirer Pierre.»