Quatre générations de Copeland vivent sous le même toit : les ancêtres ? Théodore, père de Gordon, que l'on voit décliner sous l'effet de la maladie de Parkinson, sa mère l'inusable Vivian ?, les actifs ? Gordon, insatiable baratineur fan de cuisine, sa femme Jean qui a renoncé à une carrière universitaire pour se consacrer à sa famille ?, Priscilla, insupportable, inculte et égocentrique qui ne s'intéresse qu'à la mode, et son cadet Otis qui aime les maths et les mots croisés. Évoluant en interactions diverses, la famille se raconte au jour le jour. N'ayant écrit jusqu'ici que des nouvelles (Banana Love, NB avril 2008) reflétant un humour new-yorkais, l'auteur explique dans deux longues postfaces comment elle s'est lancée dans le roman. Ses personnages à la psychologie très fouillée sont traités avec une distance réjouissante et évoluent selon leur logique personnelle. Cadre, préoccupations, frustrations, expression des liens affectifs, sont dépeints avec finesse mais sans empathie, comme par un ethnologue attentif, amusé parfois. C'est la chronique d'une famille curieuse, déjantée plutôt qu'heureuse. (source : les-notes.fr)