Quelques jours avant Noël, Ginny reçoit un mail d'un Anglais, Oliver; il est en possession de la dernière enveloppe bleue, laissée en héritage par sa tante décédée, et dérobée sur une plage en Grèce l'été précédent (13 petites enveloppes bleues, NB mars 2007). Elle part pour Londres et découvre, désappointée, qu'Oliver n'est pas un philanthrope : il ne lui donnera la lettre qu'une fois qu'ils en auront accompli les instructions , qui leur permettront de reconstituer un tableau dont le jeune homme récupérera la moitié du prix de vente. Première étape, Paris; Keith, pour qui Ginny a un faible, et sa petite amie s'invitent dans l'aventure. Cette histoire dont le point de départ ne tient pas debout, truffée d'invraisemblances, offre un voyage dans quelques villes d'Europe pittoresques : Paris, ses cafés et ses Champs-Elysées, Amsterdam, ses péniches et son quartier rouge, Dublin et ses saoûlards. En prime, la compagnie de quelques personnes bizarres, mais pas trop : de l'excentricité soft pour enfants sages. Ce texte très fabriqué, avec ses ingrédients pour faire rêver (et notamment la grande question : Keith ou Oliver?), est parfois compliqué, sans grande saveur, mais pas désagréable. Grâce à la figure énigmatique d'Oliver, un petit suspense irrigue l'intrigue, et l'on peut se prendre au jeu. Quelques réflexions intéressantes sur l'art sont noyées dans un ensemble idéal pour les vacances. (source : les-notes.fr)