À la Fenice, l’opéra de Venise, la diva Flavia Petrelli est l’interprète du rôle titre de la Tosca. Là comme ailleurs elle est inondée de roses jaunes, sans nom d’expéditeur, ce qui l’inquiète. Peu après lui arrive un collier de prix. En ville, elle loge chez le marquis d’Istria, désormais marié et jadis son amant, dîne chez lui avec le commissaire Brunetti qui l’a jadis assistée. Une jeune chanteuse à qui elle avait dit quelques mots aimables est agressée, peu après le marquis d’Istria reçoit des coups de couteau. Brunetti suit les deux affaires qu’il pense liées à Flavia dont l’angoisse grandit. Une intrigue un peu mince dont le dénouement, dans les toutes dernières pages, laisse perplexe. L’auteur, à son habitude, nous promène dans la ville, cite des noms de ponts, de callé, s’émerveille de la beauté des monuments et s’interroge sur la sensibilité des Vénitiens, mais sans surprises ni rebondissements spectaculaires. Brunetti se préoccupe de sa famille, de quelques curieuses manipulations qu’il constate à la questure dont il dépend et mène une enquête tranquille. (M.F. et A.Be.) (source : les-notes.fr)