Matthieu, la quarantaine, architecte, apprend qu’il a une tumeur au poumon. Il sort de son opération très affaibli, souffrant beaucoup physiquement et moralement. À la limite de la dépression, il décide brusquement de partir dans le Quercy auprès de Paul et Louise, ses grands-parents, qui l'ont élevé pendant huit années, entre trois et onze ans. Il redécouvre la vie à la campagne, les plaisirs simples, se pose des questions sur la possibilité de mener une toute autre existence, de se construire un avenir différent. Ce roman de Christian Signol (Se souvenir des jours de fête, NB juillet-août 2016) se déroule une fois encore dans son terroir natal. Il évoque avec tendresse les liens très forts entretenus durant son enfance, particulièrement avec son grand-père qui l’avait initié à toute sorte d’activités. Il décrit les qualités de courage et d’endurance des habitants de cette région aux conditions de vie difficiles. Il montre l’apaisement que cette existence auprès de la nature procure à son personnage, confronté au stress de son existence parisienne actuelle, qu’il envisage alors plus sereinement. Récit émouvant certes mais sans beaucoup d’originalité. (B.D. et A.-C.C.M.) (source : les-notes.fr)