Quand Dany dit non, c'est non à tout, aux professeurs, aux devoirs, aux camarades, à sa famille. La seule fois où il a répondu oui au hasard, il se retrouve délégué de classe, obligé de collaborer avec la trop gentille Cynthia, la co-déléguée. Dany se surpasse, frôle le redoublement, et brutalement modifie sa tactique ; il va tuer ses professeurs, ""scolairement"". Comme il adore et se joue si bien des mots, ses cahiers se remplissent de commentaires et de dessins. Le professeur de français déclame des vers ? La voilà portraiturée, et les vers lui sortent de tous les orifices. La classe enthousiaste s'en mêle, mais un professeur tombe sur le cahier.Mis en position d'observateur, le lecteur éprouve un vrai plaisir à jouer avec les mots comme Dany, puis s'interroge quand son héros déclare : « Moi, ma passion c'est d'être méchant, depuis toujours ». Est-ce si vrai que ça ? Il commence à comprendre que les mots, s'ils ne tuent pas, peuvent faire mal, et même très mal ou, à l'inverse, aider à vivre. Et puis c'est rassurant que Dany ne se transforme pas en ange du jour au lendemain, et puisse finalement envisager une autre utilisation des mots. Pourquoi pas avocat si les mots peuvent sauver un innocent ? On aimerait prédire un grand succès à ce livre. (source : les-notes.fr)