A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les recherches... |
Détail de l'éditeur
Mercure de France
Collections rattachées :
|
Documents disponibles chez cet éditeur
Affiner la recherche
texte imprimé
«Je me souvenais qu'un jour, dans une plaisanterie sans gaîté, Charlotte m'avait dit qu'après tous ses voyages à travers l'immense Russie, venir à pied jusqu'en France n'aurait pour elle rien d'impossible [...]. Au début, pendant de longs mois d[...]texte imprimé
«Tout devait être exactement ainsi, elle le comprenait à présent : cette femme, cet adolescent, leur indicible intimité dans cette maison suspendue au bord d'une nuit d'hiver, au bord d'un vide, étrangère à ce globe grouillant de vies humaines, [...]texte imprimé
«Ce chuchotement dans lequel j'avais cru reconnaître ta voix me rappela une soirée lointaine, dans cette ville qui brûlait derrière notre fenêtre avec sa moustiquaire déchirée. Je me souvenais que ce soir-là, la proximité de la mort, notre compl[...]texte imprimé
«C'est alors que, d'une voix presque éteinte, en acceptant l'échec et ne demandant plus rien, je parlai de Jacques Dorme. Je réussis à dire sa vie en quelques phrases brèves, nues. Je me trouvais dans un état d'abattement tel que j'entendais à p[...]texte imprimé
«"Revoir Paris." Arrivé à la gare du Nord, Monsieur Spitzweg se surprend à siffloter la chanson de Trenet. Ah oui ! finalement, c'est surtout pour ça qu'il est parti. Dans la rumeur de sept heures du matin, une grande bouffée de Paris lui monte [...]texte imprimé
Je le voyais s'éloigner, la nuque maigre, le crâne chauve, les épaules effondrées. Je n'ai pas bougé. J'aurais dû l'appeler, le serrer dans mes bras, lui dire que j'étais heureux qu'il me fasse cadeau, pour me faciliter la vie de tous les jours,[...]texte imprimé
Philippe Delerm reprend son « anti-héros », Arnold Spitzweg (Il avait plu tout le Dimanche, NB mars 1998). Toujours employé à la Poste, célibataire et habitant encore rue Marcadet à Paris, Arnold est un solitaire et il aime sa solitude. Ses r[...]texte imprimé
«J'ai longtemps rêvé que ma mère était noire. Je m'étais inventé une histoire, un passé, pour fuir la réalité à mon retour d'Afrique, dans ce pays, dans cette ville où je ne connaissais personne, où j'étais devenu un étranger. Puis j'ai découver[...]texte imprimé
Une silhouette avait fait son entrée. Mais je ne distinguais réellement qu'un long manteau croisé de couleur brune, surmonté d'un chapeau de gangster, borsalino, peut-être Fedora. C'était en tout cas une vision. Au moment précis où j'allais déto[...]texte imprimé
Son mari l'a empêchée d'écrire, elle n'a pas pu devenir danseuse, alors elle peint. Et dans l'hôpital psychiatrique où elle vécut dix ans avant d'y périr brûlée vive, Zelda, l'extravagante, la provocatrice, la talentueuse, l'éclatante, se souvie[...]texte imprimé
texte imprimé
texte imprimé
Shilpi Somaya Gowda, Auteur ; Josette Chicheportiche, Traducteur | [S.l.] : Mercure de France | Bibliothèque étrangère | DL 2015Famille, serviteurs, voisins, tous sont à l'aéroport pour accompagner Anil, le fils aîné de la famille dominante du village qu'il est le premier à quitter. Et pour aller en Amérique ! Mais terminer des études de médecine dans un énorme hôpital d[...]texte imprimé
1930, Exmouth Market, quartier italien de Londres. Vera, à peine adolescente, enrôlée dans un mouvement fasciste, s'exalte pour Mussolini, pour l'idéologie qu'il représente et se voit déjà en princesse de l'Histoire. Elle a honte de ses parents [...]texte imprimé
Près de Saint-Tropez, dans une luxueuse maison, qui domine la mer, David et Marie-Hélène Paul-Martin passent leur été, comme chaque année. Il y a leurs enfants, leurs amis avec qui ils forment une société artistique et mondaine ; il y a le ciel [...]